Fais Dix Vers – Semaine 43

Lecture / Expressions Françaises / Oasis / Digital / Montagne d’Or

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Quarante-troisième semaine de Fais Dix Vers et beaucoup de textes dont je suis content ! On vogue entre poésies, textes personnels et slams plus techniques, soit sur leur construction soit sur les jeux autour des mots. Je n’en dis pas plus, et vous laisse profiter de tout ça !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 01/02/2021 : Lecture n°211

Une nuit passée dans les livres, le thème était tout trouvé… J’étais presque étonné de ne pas encore l’avoir traité !

J’ai illuminé ma nuit à l’aide d’une lampe de chevet,
De cette histoire qui m’attendait là, encore inachevée,
J’allais de mot en mot comme un chien fou; de chat pitre en chapitre,
J’y croyais religieusement comme si c’était des épitres,
Je n’étais plus moi, j’étais lui, j’étais elle, j’étais eux,
Ils étaient mes émois, mes ennuis, la prunelle de mes yeux,
J’ai pris ces lignes dans ma main, elles sont devenues ma vie,
J’me suis réveillé le lendemain avec ce sourire ravi,
Cette nuit, je n’avais pas de rêves, je n’en ai pas voulu,
J’ai découvert ceux d’un autre, ils sont devenus miens, j’ai lu.

Mardi 02/02/2021 : Expressions Françaises n°212

C’est mardi, et le thème de ce mardi était celui du challenge organisé par le Decor du Verlan sur instagram : Expressions Françaises. Le but était, logiquement, de jouer autour des expressions françaises, et c’est un texte avec lequel je me suis fait plaisir !

Lorsqu’il pleut des cordes, je me laisse aller au fil de l’eau,
Pris dans les méandres, il doit être mon Ariane,
Perdu dans mon esprit, des lumières se jettent, halos,
Qui éclairent ma liberté sous le bonnet de Marianne,
A régner au plafond, on mène des politiques hors sol,
On veut faire face aux problèmes, mais trop d’boulot dos-dos,
Alors l’opinion se polarise, ça me déboussole,
J’ai peur d’y laisser toutes mes plumes, comme le Dodo,
J’ai pris le temps d’une pause pour vous exprimer mes doutes,
Je vous sers ce dernier vers, et nous pourrons reprendre nos routes.

Mercredi 03/02/2021 : Oasis n°213

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et c’est le mot « Oasis » que j’ai choisi cette semaine. Comme la semaine dernière, j’ai laissé les rimes guider l’histoire. Celle autour d’oasis puis celle que j’ai trouvé autour de Dromadaire.

Ils sont partis de Valence en vacances, en train jusqu’à Paris,
Puis ils ont pris l’avion de France, direction la Mauritanie,
Randonnée au milieu des dunes qui donnent à l’erg sa dignité,
Nuit dans une palmeraie où on leur offre le dîner et le thé,
Au matin, un des gars veut partir à la recherche des dromadaires,
Une idée à la con à laquelle les gars de la Drôme adhèrent,
Ils s’en vont sans prévenir ni leur guide ni même les chameliers,
Mais l’désert fait perdre ses r’pères, l’impression d’être fou à lier,
Ils n’ont avec eux qu’une gourde, doivent se partager l’eau à six,
Les touaregs les retrouvent, ils n’étaient qu’à deux pas de l’oasis.

Jeudi 04/02/2021 : Digital n°214 

Digital, est-ce vraiment un thème d’actualité ? Si on veut forcer le trait, oui, puisqu’on parle régulièrement des entreprises du digital, ou encore de l’utilisation du terme préféré parfois à celui de numérique. Bref, je me suis amusé autour des doigts pour ce texte !

J’écris ce texte du bout des doigts, pourtant j’ai envie d’en faire un slam majeur,
Le marquer de mon empreinte, poème roi, soudain lever un poing rageur,
Mais si jamais vous le pointez, je n’assumerai pas, j’le mettrai à l’index,
Comme une relation cachée, il n’y a qu’en poésie que j’ai plein d’ex,
On s’entendait comme les deux doigts de la main, alliances qui s’annulèrent,
Depuis, j’attends la rime qui m’passera la bague, tatouée sur l’annulaire,
Mon petit doigt m’a fait remarquer un pied en trop, m’a mis la puce à l’orteil,
J’lui fais confiance, mon auriculaire a toujours eu une bonne oreille,
Allez, j’arrête là avec mes salades, tapotées de mes jeunes pouces,
Triturer les mots, vocabulaire en balade, voilà tout ce qui me pousse.

Vendredi 05/02/2021 : Montagne d’or N°215

La montagne d’Or, c’est un projet d’exploitation minière en Guyane Française dont on reparle régulièrement, notamment pour les impacts écologiques catastrophiques que l’exploitation aurifère pourrait avoir sur une forêt primaire. Un texte que j’ai voulu poétique, avec une petite rime un peu forcée. On ne se refait pas !

Les diamants fondent des sommets éternels,
Les colliers de flocons tombent en ritournelle,
Des gouttes saphirs, des torrents d’aigue marine,
Tapis de topaze dans le creux des ravines,
J’arpente les sentiers de rubis dérobés,
Terres ocrées dans de secrètes enrobées,
Au coeur des troncs de jais, canopées émeraudes,
Ici l’absurde prédateur, cueille, aime, rôde,
Cette nature est d’or, précise, précieuse,
Elle est le trésor d’une humanité pilleuse.


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Fais Dix Vers – Semaine 42

Positif / Restaurant / Chefaillon / Soldes / Bouquet de prose

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Pour cette quarante-deuxième semaine de Fais Dix Vers, j’avais le désir de me placer sous le signe de la positivité. Ca a tenu lundi, et finalement je me suis laissé rattraper par le climat morose. Ce qui n’enlève rien à l’intérêt des textes ! Des histoires courtes, mais que j’espère touchantes pour les slams de mardi et mercredi. J’ai repris des couleurs pour la fin de semaine, entre un texte que je suis ravi de vous proposer et une première expérience de texte en prose !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 25/01/2021 : Positif n°206

Pas facile d’être positif quand être positif est souvent une nouvelle négative. Derrière ce jeu de mot un peu facile, je vous l’accorde, j’avais envie d’écrire un texte qui prône la positivité, l’espoir… et la facétie du bon mot !

Un slam plein de bonnes ondes qui ne passera pas à la radio,
Écrit avec le coeur, sans battement, j’ai vraiment plus de cardio,
C’est dans ma solitude que j’ai envie de trouver ce qui nous rassemble,
Depuis le temps, franchement, l’humanité s’est parée à être ensemble,
Jour après jour, je l’atteste, c’est à nous de rester positif,
De voir le monde en couleur, en nous débarrassant du négatif,
J’ai envie qu’on vive les uns pour les autres, et non plus pour leur plaire,
Tu sais qu’on s’aide, qu’on se donne des coups de main qui nous poussent en l’air,
Qu’on rêve grand, qu’on se voit pousser des ailes, même pour des sauts de puce,
Alors je signerai ce texte d’une croix, marqué du sceau de plus.

Mardi 26/01/2021 : Restaurant n°207

Un thème dont j’ai envie de parler depuis longtemps. Parce que je suis touché par la crise que doit traverser le secteur de la restauration, et que je ne peux qu’imaginer à quel point il doit être difficile de naviguer à vue, entre résignation, espoir, colère et incompréhension. Un hommage au courage de tous les restaurateurs et restauratrices. 

Quentin redresse une table, au milieu de sa salle vide,
Cuisine, prépare un poisson, l’écaille, le sale, le vide,
Comment vous dire, c’est un poison, bien sûr que ça le vide,
Il ressasse,se dit qu’il a eu une sale vie de,
Trimard, de forçat pour réussir à accomplir son rêve,
Ouvrir son resto, cuisiner, servir pourtant il en crève,
Ce n’est pas de la colère, seulement du désespoir,
Quand tu n’peux plus servir un couvert, accueillir au comptoir,
Et chaque semaine, il voit s’éloigner le calendrier,
Quentin n’a plus le courage, il a rendu son tablier.

Mercredi 27/01/2021 : Chefaillon n°208

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et c’est le mot « chefaillon » que j’ai choisi. Un thème qui m’a inspiré l’histoire de cet enfant qui entend ses parents se plaindre de leur travail et de leurs supérieurs… Et qui s’en inspire pour ses jeux.
En toute honnêteté, j’ai eu envie de m’obliger de nouveau à trouver une rime avec le mot thème, ce que j’avais arrêté de faire avec les thèmes qu’on me proposait. J’aime bien que cette recherche de rime soit le point de départ d’une histoire. 

C’est juste après l’école, avant le retour à la maison,
L’instant chéri de Paul, le temps est à sa conjugaison,
Il est avec les copains et le monde leur appartient,
Ils vont s’acheter des petits pains, qu’ils se payent d’un rien,
Puis écument le terrain vague, baignent dans une mer d’huile,
De moteur, de ferrailles, de gravats, de plastique, de tuiles,
Paul trouve des hardes, vieil uniforme, couvre-chef, haillons,
Prend l’air sévère d’un garde, s’met à jouer les chefaillons,
Comme quand papa r’vient du travail, que maman parle du boulot,
Que Paul sent ce mal aux entrailles, qu’il les voit noyés, sous l’eau.

Jeudi 28/01/2021 : Soldes n°209 

Je suis tombé par hasard sur ce thème. Je voulais en traiter un tout autre, je tournais en rond, le temps passait, et finalement… J’ai écrit quelques vers qui collait avec la période des soldes, je suis allé vérifier que c’était bien d’actualité, et j’ai enchaîné.
Le genre de texte que j’adore écrire, plein de petites surprises. J’espère que vous achèterez aussi !

Aujourd’hui rimes bon marché, je profite des soldes d’hiver,
Je renouvelle mon art, j’sais que j’ai besoin d’articles divers,
Au milieu d’blagues vaseuses, je trouve un joli bouquet de proses,
En couverture, une vareuse, qui sent bon la mer aux mots roses,
J’acquiers un portable, il m’fait vibrer de ses silencieux sonnets,
Puis je tartine à table mes feuilles d’encre de seiche en cornet,
J’achète pages blanches, rires jaunes, assortis de coquilles,
Des plumes de poussins orphelins, que vos pupilles s’écarquillent,
Nouvelle collection hivernale, numéro deux cent neuf,
Faute de goût, Fais Dix Vers nul, alors je fais le plein de sang neuf.

Vendredi 29/01/2021 : Bouquet de prose N°210

J’ai trouvé ça amusant de prolonger le texte de la veille. Je disais avoir acheté un bouquet de prose, j’ai voulu l’utiliser. C’est mon tout premier poème en prose, un exercice difficile pour moi, tant je m’appuie sur les rimes pour construire mes slams. Une musicalité différente à trouver, des mécaniques d’écriture plus subtiles… J’ai encore tout à apprendre dans cet art, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler sur cette première tentative.

Elle est rentrée ce soir, elle avait un bouquet à la main,
Un sourire au visage et le coeur dodu de mélancolie,
Elle a fait tomber ses cheveux, trois flocons s’y accrochaient,
J’ai deviné mon banc tremblant sous un épais manteau blanc,
J’y songe, je ne m’y suis plus assis depuis que je suis ici.
Elle s’est glissée à mes côtés, m’a parlé de son silence,
Et j’ai vu bourgeonner ses pensées dans ses iris en pétale,
Elle a déposé quelques touches de couleurs dans cette douleur,
“Aime”, a-t-elle murmurée pour évincer tout ce que je sais,
Elle est venue, une dernière fois, pour voir courir ma vie sage.


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Fais Dix Vers – Semaine 41

Impro 10 / Neige / Sonorité / Investiture / Essayer

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Quarante-et-unième semaine de Fais Dix Vers ! Ca commence à faire ! Et pour cette session, je recommande fortement d’écouter l’audio (en vidéo ! ) Entre une impro et un texte qui joue sur les sonorités, l’oralité est mise en avant ! A côté, un texte plus poétique sur la neige, un court récit versifié sur l’investiture, et une proposition plus « urbaine » autour du thème « essayer ». 

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 18/01/2021 : Impro 10 n°201

On part pour l’impro mensuel ! Je suis, sans modestie aucune, assez fier de la richesse de ce texte !

C’est comme ça qu’elle commence, c’est l’impro numéro dix,
Dans un projet aussi bancal qu’un édifice de Numérobis,
Franchement… J’devais le voir, y avait bien quelques indices,
Comme par exemple le fait que personne ne m’a jamais rappelé pour un bis,
Je me lance dans des projets durs, mais les gens autour craignent que ça me ramolisse
J’sais pas vraiment ce que ces mots disent, mais j’ai peurs qu’ils me maudissent,
J’ai l’impression de n’être au début, tu sais que c’est les prémices,
Mais quand je les entends parler, je crois être au bord du gouffre ou déjà dans le précipice,
Pourtant je me jette dedans, pour trouver mon Graal, pour pouvoir boire dans mon calice,
Peut-être que c’est quand je leur dirai adieu qu’ils comprendront que c’était pas juste un caprice.

Mardi 19/01/2021 : Neige n°202

Un week-end enneigé, le paysage qui semble se métamorphosé en quelques heures, le retour en enfance de quelques batailles de boules de neige… Il ne m’en fallait pas plus pour en faire un des thèmes de la semaine !

Dans la métamorphose d’un paysage monochrome,
De ces quelques  coteaux recouverts de flocons de cotons,
Cette lumière blanchâtre qui révèle ses arômes,
Quelques fleurs timides se cachent derrière leurs boutons,
Quand l’horizon devient miroir, se regarder dans la glace,
Quand la raison devient espoir, se retrouver à sa place,
Si nous pouvions effacer, repartir d’une page blanche,
Quand la fondaison est passée, murmurer les avalanches,
Et je me rappelle que, quand vient l’heure du déjeuner,
Je n’ai encore jamais vu neiger à l’ombre des genêts. 

Mercredi 20/01/2021 : Sonorité n°203

Mercredi jour du thème des abonné·e·s sur Instagram ! Et c’est le mot « sonorité » que j’ai choisi. Et donc, en toute logique, un texte qui joue sur les sonorités que j’ai écrit !

C’est… un son fait de bric et d’broc, d’une pluie de plic et de ploc,
D’alambic et de bock, une barrique baroque, et j’suis pris de tic et de toc,
Alors je kick le coq quand je clique sur le clock…
Pourtant dès le matin, je m’attelle à ma table à des battements,
Sans abattement, chaque main claque, tend le temps d’un tâtement.
J’attaque avec ethique et tact au son des tacs et des tics,
Pratique mes classiques de la Baltique à l’antarctique pour que mon art tique,
D’une antique tactique d’Ithaque à l’Attique.
Je me douche, me chouchoute sous une chaude chute,
Et chuchote ce chant qui me chaut… Chut…

Jeudi 21/01/2021 : Investiture n°204 

L’investiture de Joe Biden faisait la Une de tous les grands titres. Un texte plutôt simple, que j’ai voulu assortir d’une légère touche humoristique. 

Les mains levées et les questions fusent toujours en nombre,
Quand il quitte le micro au milieu des gardes qui l’escortent,
On immortalise d’un dernier flash qui fait surgir son ombre,
Cet instant où les huissiers scellent son sort et la porte,
Il passe au Capitole, devant une haie de politologues,
Et de l’autre côté l’attend son exceptionnel quotidien,
C’est revue du protocole, déjà le call d’une homologue,
Puis inspection de l’Etat-Major et de la niche du chien,
Il se souvient alors de ceux qui ont voulu l’avertir,
Il ne fait qu’entrevoir le rôle dont il doit s’investir.

Vendredi 22/01/2021 : Essayer N°205

Un thème qui me vient des concours organisés par « Le Decor du Verlan » sur instagram. J’ai loupé celui sur le thème « Essayer », mais je ne voulais pas perdre cette bonne habitude de reprendre le thème pour un des mes Fais Dix Vers. C’est chose faite dans un texte que j’ai souhaité dynamique, sous le signe de la punch. 

Il y a tous ses projets que j’ai passé mon temps à laisser,
Tomber, de côté, décoter sans penser à les redresser,
J’veux pas d’regrets, c’est pas comme ça que j’veux avancer,
C’est quand j’ai arrêté d’essayer qu’j’ai commencé à régresser,
Depuis c’est vrai que j’hésite entre tentative et tentation,
A force de m’planter je pourrais t’ouvrir une plantation,
Mais les échecs sont des leçons et le tout s’enracine,
Donc j’en prends de la graine, et à force je me vaccine,
Que je sois blessé, pressé, stressé, tu sais que j’essaie,
J’attendrai d’être au Père Lachaise pour publier un ban d’décès


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Fais Dix Vers – Semaine 37 – 39

Il y a beaucoup trop de thèmes pour tous les écrire ici !

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Je vous souhaite une excellente année ! Ce que je vais faire, plus ou moins, à plusieurs reprises dans les textes que je vais vous partager dans cette conséquente compilation. Trois semaines pour une compilation, et donc beaucoup de diversité dans les textes. Je n’ai volontairement pas mis les derniers textes de la série « Couvre-Feu » (lundi 4 et mardi 5 janvier), je posterai prochainement l’intégral avec une version audio.

Dans les textes qui suivent on fête Noël, on parle d’actualité, on fait de la poésie, on joue avec les mots… Bref, on fait dix vers !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 21/12/2020 : Solstice n°181

Jour du solstice d’hiver, j’avais envie de faire un texte léger et poétique.

Demain, dès l’aube, le crépuscule prendra son accélération,
Sous les yeux d’une aurore à bout de souffle, à court de respiration,
Je ne sais si c’est un point de départ, une ligne d’arrivée,
Ou bien l’étape d’une course folle à jamais ravivée,
De deux enfants joueurs qui s’amusent à la déraison,
Eux qui rythment nos jours meilleurs pour nous offrir les saisons,
Pouvais-je fais autrement que d’écrire ce “Fais Dix Vers”,
Pour célébrer le retour parmi nous des douces fées de l’hiver,
De ces filles de la terre et du soleil, le fruit de leur liaison,
D’une étoile et d’une planète qui se révèlent leurs inclinaisons.

Mardi 22/12/2020 : Autoconfinement n°182

A force d’entendre parler d’auto-confinement pour les fêtes, je n’ai pu m’empêcher dans faire un thème. J’ai choisi de jouer autour de ce préfixe « auto ». Attention, ce texte pourrait contenir plusieurs jeux de mots !

L’heure est au repli sur soi, alors je m’auto confine,
Je me rends visite chez moi, et je m’y autoguide,
Machinalement devant le miroir, je m’auto mate,
J’signe mon reflet à la bombe noire, j’m’auto graff’,
Indépendant, j’trouve seul mon pseudo, je m’auto nomme,
Et j’me laisse mes propres mémos dans des auto com’s,
Je m’y moque d’mes interdits dans des auto risées,
Quand j’m’écrivais des lettres d’adieu, que j’ m’auto lisais,
Pour savoir pourquoi c’est la fin, je fais mon auto psy,
Dans ce texte autocentré, rempli d’inepties.

Mercredi, jeudi, vendredi 23-24-25/12/2020 : Trois impros de Noël n°183,184,185


Honnêtement, j’avais besoin de me dégager un peu de temps, j’ai donc choisi d’enregistrer trois impros le mercredi sur le thème de Noël. Ma plus grande crainte était de sortir trois textes trop proches les uns des autres. Je suis parvenu à proposer un peu de variété, bien que certaines rimes reviennent. C’est de l’impro, on peut se permettre d’être un peu plus tolérant !

C’est une impro de Noël, peut-être pas ce que vous aviez demandé,
Alors disons le tout de suite, vous avez le droit de m’enguirlander,
Je sais que ce genre de jeu de mot n’est pas vraiment recommandé,
Ok, pour la suite, laissez moi une chance de m’amender,
C’est juste que franchement, je ne sais pas où je vais avec ce texte,
Je trouve ça tellement dur de parler de Noël dans ce contexte,
Franchement, personne d’entre nous de sait à quoi il va ressembler,
J’espère simplement qu’il pourra au moins rassembler,
Alors je vous souhaite de passer de joyeuses fêtes,
Allez, c’est déjà une bonne chose de faite.

J’aimerais vous offrir cette impro comme un cadeau,
Mais en vrai c’est que je suis en retard pour faire mes affaires, son sac à dos,
Je pars pas bien loin, hein, je vais juste prendre l’air,
Mais c’est vrai que pour enregistrer, je suis un peu en galère,
Parce que je n’ai toujours pas écrit ma lettre au Père Noël,
Et que je crois que le vieux bonhomme, en vrai, s’appelle Joël,
Oui bien sûr que j’utilise ce prénom juste pour la rime,
Parce que c’est comme ça que parfois que le texte s’arrime,
Alors en cadeau, je vous offre ce tour de passe-passe,
Et je vous en donne même un deuxième en vous souhaitant “Merry Christmas”.

Mesdames et messieurs je fais partie des lutins mutins,
Parce que nous en avons marre de ne pas toucher notre part du butin,
Bah oui, le vieux monsieur nous exploite plus que des putains,
Alors si on doit prouver notre détermination, à chaque minute on en bute un,
Bah oui parce qu’on en a plein le dos de vous faire des cadeaux,
Et ça depuis qu’on est enfant ou bien ado,
Donc maintenant il va falloir partager,
Sinon je vous promets qu’on arrivera pas à s’arranger,
Pendant que vous manger et que vous fêtez la naissance de votre prophète,
Laissez nous, pour une fois, jouer les troubles fêtes. 

Lundi 28/12/2020 : Cadeau n°186

Un thème qu’on ne peut plus évident en cette période de Noël. J’avais envie de parler de ces cadeaux que l’on finit par aller revendre… Chose que je n’ai jamais faite, évidemment !
Surtout, j’ai construit ce texte autour d’un jeu d’allitération (en C et D) et d’assonances (variables en fonction des vers). J’espère que ça vous plaît !

Les vitrines défilent sous les yeux qui scintillent,
On tire d’épais caddies remplis de peccadilles,
De paquets neufs décôtés pour faire quelques écos,
De la déco, un jeu dé-co, un cd que d’échos,
La foule s’affaire masquée, mais collée dos/cul,
Y a ce doc déçu d’un docu de sudoku,
Tout est étiqueté, remis en vente illico,
Y a ce kiddo, Cody, qui revend son dico,
Dans son sac à dos, je vois tout ce qu’un ado case,
Skodas, kodaks, mikados, nouveaux cadeaux d’occas’

Mardi 29/12/2020 : Incertitude n°187

Le temps est à l’incertitude, c’est certain. 
J’ai souvent entendu dire que lorsqu’on a des doutes, il faut se référer à nos anciens, alors je suis allé puiser l’inspiration de ce texte quand quelques références antiques.
Cette notion de Carpe Diem, du poète Horace, d’abord, dont on n’oublie souvent qu’elle implique une notion de raison et de discipline. Horace et les frères Horace, ces Romains mythiques qui me permettent d’évoquer Rome, et la roche Tarpéienne, lieu d’exécution dans la cité. 
J’avais envie d’évoquer la menace du virus avec l’épée de Damoclès, et la virale noblesse (ne dit-on pas que le virus est couronné?).
Mais surtout, j’avais envie d’inviter à l’espoir, car on peut se construire et avancer malgré les incertitudes, quand Carpe Diem nous invite à cueillir la fleur du jour présent.
Bref, je ne peux que vous inviter à vous plonger dans ce texte que j’espère très fort de sens.

Nous vivons de cette servitude enracinée à l’incertitude,
Cependant même les serfs titubent lorsque la destinée s’élude,
Alors, mise en garde, l’âme figée sous les épées de Damoclès,
Regarde en face les femmes liges de cette virale noblesse,
Lorsque les sages paroles sont des divinations dépassées,
J’interroge le futur dans les divines actions du passé,
D’une prose antique, happé par les vers voraces de Carpe Diem,
Frappé comme les frères d’Horace devant la Roche Tarpéienne,
Laissez-moi être crédule, espérer naïvement les lendemains,
Je cueillerai la fleur du temps présent dans l’avenir de mes deux mains.

Mercredi 30/12/2020 : Brouillon #7 n°188

Voilà longtemps que je n’avais pas pris la liberté de faire un texte « brouillon ». Une thématique libre autour de laquelle je tente de métaphore sur l’écriture, une construction plutôt « punchline ». Et en cette période où l’on prend le temps de cuisiner, c’est bien la gastronomie qui m’a inspiré.
Peut-être ici vous préciser que « luter » signifier rendre hermétique une cocotte en la fermant avec une sorte de pâte à pain.
Si d’autres termes vous troublent, je vous laisse me poser la question en commentaire ! Bon appétit !

J’me suis servi un dernier verre, mais c’était un coup d’trop,
Ce texte est un gros morceau il est à couper au couteau,
Pour gagner en légèreté, j’me donne un coup de fouet,
J’ai pas envie d’vous servir la soupe, juste un bon brouet,
Parce que j’fais un art bâtard, il m’reste du pain sur la planche,
J’me roule dans la farine pour vous montrer patte blanche,
Je sais que j’suis bonne pâte, j’suis pas de taille à luter,
J’change pas mon fusil d’épaule, j’ai l’âme bien affutée,
Ce poème est aux poêles, il faut simplement le saisir,
Composer ce genre de salade, c’est juste du plaisir.

Jeudi 31/12/2020 : 2020 n°189

Contrairement à Noël, je n’ai pas pris de pause autour du nouvel an, pas d’impro, et une écriture au jour le jour. Et le dernier jour de 2020 m’a incité à dresser le bilan. Une construction avec des vers qui vont par paires tout en les associant à des rimes croisées. Bref, j’avais envie de terminer cette année en continuant à expérimenter.

Comme il est difficile de sortir gagnant d’une année où tout est vain,
Comme il est difficile de rêver lorsque nos vies semblent en sommeil,
Lorsque ceux à qui nous nous confions professent comme de mauvais devins,
Lorsque déjà nos si jeunes certitudes apparaissent soudain trop vieilles,
Mais je crois au rebond de l’humanité une fois plongée dans le ravin,
Mais je crois que les remises en question nous ont rapprochés du soleil,
N’oublions pas toutes ces années lors desquelles, déjà, le malheur survint,
N’oublions pas, l’humain s’adapte, se renouvelle, surmonte sans pareil,
A nous de décider ce que nous conserverons de cette année deux-mille-vingt,
A nous de décider de quoi seront faits les lendemains dont nous sommes la veille.

Vendredi 01/01/2021 : Bonne année n°190

Le premier texte de 2021, l’occasion de de vous souhaiter une bonne année… Et de m’amuser avec la construction du texte !
J’ai joué sur la construction phonétique de bonne année pour garder le b,o,a,é, et joueur sur les consonnes intercalées. En glissant en plus dans le vers un « indice » ou une facétie liée à la consonne qui sera utilisée. Je n’explique peut-être pas très bien, alors je vous laisse étudier ça !

On tire une croix sur cette année, on l’enferme dans un box, accès,
Verrouillé, elle nous a laissé bouche-bée comme un Bob abbé,
Que cette nouvelle nous donne des ailes, reprenons un bol, allez,
De ce grand air frais, courir jusqu’à la mer, nager au bord, arrêt,
On parlera cul aux sirènes autour de quelques bocks à quai,
Plus raisonnable, je veux juste un thé, mettre mes bottes, hâter,
Ce moment où j’leur dis que j’les aime, pour redonner du baume à mes,
Proches, mes amis, ma famille, tous ceux qui m’ont aidé, beau dadais,
C’est sur cette strophe que je vous laisse, jour férié, j’bosse assez,
De cette lettre du quatorzième, je vous souhaite une bonne année.

Mercredi 06/01/2021 : Silence n°193

Un mot proposé par les abonné·e·s sur instagram ! Un texte sur lequel je me suis fait plaisir et que je trouve assez riche… Presque criard !

Dès l’école, j’ai vu le harcèlement que les mots crient,
Il est normal d’être d’argile quand même tes potes rient,
Quand tu n’es que pupille, on t’apprend à détourner le regard,
A n’pas combattre les injustices si tu n’cherches pas la bagarre,
Et comme le silence est d’or, on a fini par nous l’acheter,
Il faut du plomb dans la cervelle pour entendre notre lâcheté,
Nous sommes des Citoyens sourds et muets au milieu de ces Cités,
Attendant qu’elle s’ébruite; notre muette complicité,
Il y a des paroles de fond, mais ce sont celles que l’on enterre,
Le brouhaha ambiant est le meilleur moyen de nous faire taire.

Jeudi 07/01/2021 : Capitole n°194

Un pur texte d’actualité, suite aux débordements qui ont eu lieu aux Etats-Unis. Des événements troublants sur lesquels j’ai eu envie de poser quelques mots…

Faut-il que finalement on le fasse taire, qu’on lui censure les mains ?
A l’heure où on apprend que, déjà, il a du sang sur les mains ?
Il joue la confusion, la frustration pour instaurer le joug du doute,
Quand la confiance est brisée, c’est que la démocratie fait fausse route,
Je sais que certains font de même en France, ailleurs, je n’suis pas dupe,
A nous répéter que l’avenir n’est qu’une question de voile ou de jupe,
Ils creusent les oppositions et nous obligent à choisir un camp,
Nous font croire que la question n’est pas s’il y aura un affrontement, mais quand,
Je ne répond pas à l’appel, je ne partage pas leurs invectives,
Je ne regrette pas des temps meilleurs, j’en entretiens la perspective.

Vendredi 08/01/2021 : Rave Party n°195

Sujet récurent dans l’actualité, la rave party qui a eu lieu près de Rennes. A sa manière, cet événement m’a fait penser à la fable de la Fontaine, la Cigale et la Fourmi. Ce texte en est donc une inspiration très libre. Et comme la Fontaine dans sa fable, je cherche plus à questionner qu’à moraliser.

Quand le virus a fait tomber l’hiver de ses funestes flocons,
Que les chiens sont au chenil et que les chenilles sont au cocon,
Il poind dans les prés une aquarelle à contrechamp,
Vestige très frais d’une d’ivresse aux doux penchants,
Les cigales sentent rances, évidence de danses en transe,
Les fourmis, d’une sentence : “Crasse audace de Garces en strass”.
Par ces quelques mots, je souhaiterais qu’elles se rabibochent,
Irresponsables cigales, peut-être, mais enfin, voyez,
Qu’elles ont rappelé que lorsque vient le temps de la débauche,
Les fourmis sont en droit d’espérer un peu plus que leur foyer.


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Fais Dix Vers – Semaine 36

Huitième mois / Impro n°9 / Attestation / Suite / Sapin

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Salut à les Rathuré·e·s ! (Allez, faut vous-y faire parce que je vous appellerai tout le temps comme ça maintenant ! )

S’il faut retenir une chose de cette semaine, c’est qu’elle est marquée par une écriture à l’instinct. Peut-être un peu moins de recherche dans les textes. Cependant, il s’y trouve de jolies petites surprises, donc je ne peux que vous inviter à vous laisser surprendre par des textes d’apparence plus simple.

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 14/12/2020 : Huitième mois n°176

Huit mois de Fais Dix Vers, et je suis assez fier du chemin parcouru jusque là, bien qu’il reste tout à faire.

Un texte avec lequel je me suis amusé, je ne trouvais pas d’autre moyen de placer acrostiche sinon ! Une petite quinzaine de thèmes à réutiliser :
Vaccin, Deuxième vague, Divagation, Cinq heures, Accent, Adresse, Utilité, Pause, Météo Matinale, Couvre feu, Sommeil, Arecibo, Mathématiques, Acrostiche, Théâtre

Se permettre une pause, au gré des divagations,
Ignorer la deuxième vague et toutes ses émanations,
Ce texte est mon petit théâtre; une scène en sommeil,
Elle s’adresse, tel Arecibo, aux astres, au soleil,
Simple vaccin contre cette morosité banale,
Tempête en couvre feu dans la météo matinale,
Voile brumeux, à cinq heures dont je fais ma thématique,
Rien en fait, si ce n’est un texte aux accents mathématiques,
Apprenez ici que ces vers n’ont qu’une utilité postiche,
Ils ne sont qu’une occasion de plus pour un nouvel acrostiche.

Mardi 15/12/2020 : Impro n°9 n°177

Le premier jour du mois de « Fais Dix Vers », une impro ? Je ne sais pas si je vais vraiment prendre ce rythme, mais c’est de nouveau tombé comme ça pour entamer ce neuvième mois. J’ai ouvert le micro, je me suis lancé. L’enregistrement dure en tout une vingtaine de minutes, il y a du bon, du moins bon. J’ai choisi un passage, un « redémarrage » après une pause. Je ne me suis pas arrêté à dix vers, mais je ne vous en livre que dix… Et un peu plus !

Le rendez vous est mensuel, c’est presque consensuel,
Et entre le micro et moi, c’est un duel sensuel,
C’est l’impro numéro 9 et on est déjà mi-décembre,
Je t’assure que le feu est toujours là, il en a mis des cendres,
J’essaye de voir où est ce que va cette entreprise de séduction,
J’ai l’impression d’en faire plus pour n’avoir que des réductions,
J’ai plus envie de compter, j’ai plus envie de les dompter,
J’ai juste envie de vous dire tout ce que j’ai envie de raconter,
Et si jamais y’en a trop, t’inquiètes tu sais que je les couperai,
De toute façon, il faut qu’il tombe, à un moment le couperet.

Mercredi 16/12/2020 : Attestation n°178


Généralement j’écris mes Fais Dix Vers le matin. Mon objectif est d’avoir écrit, enregistré et préparé la publication à midi. Mais mardi soir, je me suis senti inspiré par le retour du couvre-feu. Le texte a coulé tout seul et c’était assez agréable. J’avais envie de jouer sur des rythmiques différentes entre les vers, ce que je fais rarement sur ces textes courts. Un texte écrit à l’instinct et qui annonçait d’ailleurs l’énergie de la fin de semaine.

Ce soir je sors ; pour respirer ; pour m’inspirer,
Avec cette culpabilité, l’impression de tout empirer,
Comme si j’devais éviter les flics, pour simplement m’évader,
Comme si j’devais plus suivre la marche pour aller m’balader,
Ce soir je sors ;  voici mon attestation ;
Ce ne sont que des vers, pas un pamphlet de protestation,
Comme si je devais vivre, ce besoin d’aller me vider,
Comme si je devais être ivre du souvenir de ces belles idées,
Ce soir je sors ; mais t’inquiètes ; je ne fais pas le con,
Ce soir je sors ; pas plus loin que mon balcon.

Jeudi 17/12/2020 : Suite n°179

La suite… Ce texte fait écho à la démarche dans laquelle je suis en ce moment. J’essaie de me projeter, de comprendre comment je pourrais rendre le travail quotidien que je fais viable, économiquement parlant. J’ai des idées, des certitudes même, il me reste à vous convaincre de les partager avec moi. En attendant, j’ai écrit ce texte, à l’instinct, encore une fois.

En ce moment, je me dis que j’attends la suite,
Est ce que j’me mens, est ce que je prends la fuite ?
Je trace des lignes pour dégager un horizon,
Il parait que c’est bon signe, que j’me rapproche d’la guérison,
Je ne sais pas si je suis prêt à voir de près l’après,
Franchement, j’aimerais savoir aborder tout ça sans apprêt,
Ca me parle pas un coeur de cible, j’avoue j’y suis pas sensible,
J’veux juste crier l’indicible pour repousser les possibles,
J’ai du mal à me projeter, pourtant je l’aime cet art rétro,
Je vois la fin approcher alors qu’j’ai même pas terminé l’intro.

Vendredi 18/12/2020 : Sapin n°180

Il était temps que Noël s’invite un peu dans tous ces Fais Dix Vers ! Et c’est par les sapins que c’est arrivé. J’ai eu un petit souci de rythmique sur les deux derniers vers, mais j’y tenais trop car tout le texte reposait sur eux.

Comme chaque hiver, et bien que ça ne lui plaise guère,
Le roi de la forêt se met sur le pied de guerre,
Son bois droit propose plans hypothétiques et conseils,
Il sait qu’avec des scies, on peut mettre un sapin en bouteille,
Malgré tout leur panache, les arbres ne peuvent se défendre,
Il suffit d’un coup de hache pour que leur tronc vienne à se fendre,
Il finit par tomber, le général aux couleurs béret vert,
Celui qui fut couvert de médailles en découvre le revers,
Curieuse défaite pour le chef des opérations,
Car même vaincu, il croule sous les décorations.


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Fais Dix Vers – Semaine 35

Sommeil / Arecibo / Mathématiques / Acrostiche / Théâtre

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Salut à les Rathuré·e·s ! (Eh oui, ça revient !)

L’importance d’être constant, comme l’écrivait Oscar Wilde. Une importance que je ne sais considérer, tant je suis inconstant au sujet des vidéos compilations. Nous voici donc retourné à l’ancien format. Parce que je n’arrive pas à faire quelque chose qui me plait avec le « nouveau ». Le principal est là, vous avez l’audio pour accompagner les textes. On visera mieux, mais plus tard.

Une reprise en douceur avec beaucoup de plaisir dans l’écriture, des textes assez ludiques, quelques petites pirouettes… Bref une semaine lors de laquelle le slam s’est fait délice !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 07/12/2020 : Sommeil n°171

Retour des challenges du Décor du Verlan sur instagram avec le thème du sommeil. Un lointain souvenir du marchand de sable, de Pimprenelle et Nicolas… Et ce texte s’enfonçaient dans les songes…

J’ai demandé au marchand de sable comment bâtir des châteaux,
Il m’a conté une fable; tout droit sortie de son chapeau,
Bonimenteur à la verve habile, élégant mytho logique,
L’histoire de deux héros fragiles aux accents mythologiques,
Le dieu des Rêves ne convoitait plus que richesses et trophées,
L’or fait morfler Morphée, déformé; mais fort des efforts d’Orphée,
Sa musique et ses poèmes le libèrent de ses chimères,
D’une bastide bohème, lui édifie un palais de vers,
J’ai demandé au marchand de sable comment bâtir des châteaux,
Il m’a dit “t’en es capable”; et depuis je me lève tôt.

Mardi 08/12/2020 : Arecibo n°172

Mais c’est quoi Arecibo ? Un téléscope géant à l’écoute de l’univers que vous avez peut-être aperçu dans Goldeneye ! Cette oreille gargantuesque s’est en partie effondrée le week-end dernier, dans des images impressionnantes. Ca m’a inspiré ce texte.

J’ai toujours aimé entendre les étoiles qui scintillent,
Fasciné par les billes d’une nuit noir qui brille,
C’est un lointain si quotidien, c’est un proche si distant,
C’est le mystère d’un rien, l’approche de tous temps,
De cette oreille accolée aux murmures des nébuleuses,
Tombée sourde à l’univers, ses muses fabuleuses,
Un puit sans fond de connaissance qui vient à se combler,
D’un vieil observateur aveugle trop accablé,
Moi, je les écouterai toujours, je suis Arecibo,
Il n’y a que sous les astres que l’art est si beau.

Mercredi 09/12/2020 : Mathématiques n°173


Le classement est tombé, et les petit·e·s français·e·s sont de moins en moins bien classé·e·s en mathématiques… Les éditorialistes se donnent à cœur joie de trouver toutes les raisons du monde, je me suis dit que moi aussi !

Nos élèves ne mangent plus à la table des multiplications,
Ils additionnent sur des écrans sans la moindre application,
Leur cerveau est un gruyère quand on leur parle de calcul emmental,
Et c’est tout un fromage pour interpréter un camembert si mal,
A l’heure où tout est cookie, les petits écoliers n’ont pas lu leur leçon,
Mais pleines d’inconnues, les équations d’éducation le sont,
Donc je lis en ligne qu’on ne consomme plus de produits en croix,
Tous ces articles qu’on signe, qui disent que le niveau décroît,
Franchement, peut-être que si en maths nos enfants sont si moyens,
C’est simplement que même bons, nos professeurs manquent de moyens.

Jeudi 10/12/2020 : Acrostiche n°174

La veille j’animais un atelier d’improvisation rimée en ligne. J’ai utilisé Acrostiche une bonne dizaine de fois, mais jamais à bon escient, il ne m’en fallait pas plus pour en faire le thème du jour.

Avant toute chose, ce n’est pas une énigme,
Car la réponse est déjà dans le paradigme,
Roublardise sans aucune subtilité,
Oubliez la poétique futilité,
Silhouette effacée, couchée dans l’horizon,
Trait vertical pour lui offrir une raison,
Il se glisse au fond de cette mise en abyme,
Ce mot que j’honore ou peut-être que j’abîme,
Heureusement, il a fallu qu’il soit en dix,
Et ce sera ici mon tout dernier indice.

Vendredi 11/12/2020 : Théâtre n°175

Les théâtres restent fermés. Et si je comprends bien le pourquoi, je suis toujours un peu perplexe devant la logique du plan d’ensemble. J’espère simplement que le spectacle vivant le sera toujours à la sortie de la crise sanitaire.

Pour l’encourager, j’ai caché douze dramaturges dans ce texte, je vous laisse les retrouver. Il y en a un en double, il ne compte qu’une fois !

J’entrouvre les portes du théâtre, entrebaillées aux corneilles,
Et dans le songe d’une nuit d’été, j’expire de sommeil,
Les grandes tirades ne résonnent plus en ces féroces temps,
Alors chimères, rhinocéros et lionnes naissent qu’aux tempes,
Pendant qu’on continue à jouer, nos corps faits d’eau ont beau suer,
Les mots lierres prennent racine, sur des planches bossuées,
Les répliquent m’arrivent aux oreilles, me glissent dans le dos,
J’ai envie de détacher la corde, d’agir au double rideau,
Retrouver ces mélanges pluriels, m’enivrer de ces “cocktaux”,
On se paumera dans l’imaginaire avant le retour au plateau.


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Fais Dix Vers – Semaine 33

Accent / Adresse / Utilité / Pause / Météo Matinale

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Salut à les Rathuré·e·s ! (Eh oui, toujours !)

Quelques petites choses à vous dire avant de parler des textes de cette semaine !

La semaine prochaine, je m’accorde une pause créative, mais je tiens le rythme quotidien de Fais Dix Vers malgré tout. J’en profite donc pour faire avancer l’histoire d’Alahan et du couvre feu. En revanche, samedi prochain, il n’y aura pas de publication sur le blog. Je ferai une publication spéciale lors du dixième « chapitre » de la série couvre feu, avec le texte complet et une version audio et vidéo !

Concernant les textes de la semaine, en toute honnêteté, j’ai senti la fatigue et le besoin de vacances, d’autant plus que j’écrivais et j’enregistrais les textes pour la semaine prochaine en parallèle. Néanmoins, je me suis fait plaisir en essayant d’autres mécaniques d’écritures pour le texte de mercredi par exemple, en prenant des sujets d’actualités, ou des sujets plus libres. Bref, les vacances me feront du bien, mais je ne suis pas mécontent de cette série de Fais Dix Vers.

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 23/11/2020 : Accent n°161

Un thème qui s’inspire évidemment de la loi contre la « glottophobie », c’est à dire la discrimination linguistique à cause des accents à l’oral. J’ai ici détourné ce thème en m’intéressant à l’accent, signe graphique de ponctuation. La mécanique de ce texte repose sur le nombre d’accents dans un certain nombres de mots.

Ils se ressemblent trait pour trait, et pourtant ils sont en débat,
Le premier veut monter haut quand l’autre souhaite rester bas,
Le grave trouve ça futile, mais l’aigu lui est jaloux,
Qu’on ne le trouve pas çà et là ou encore on ne sait où,
On préfère organiser un évènement qui les fédère,
La discussion est légère quand soudain tout s’accélère,
Ils prennent des accents de mégère, le ton devient sévère,
Et l’aigu prend le dessus, c’est délétère, ça dégénère,
Il faut attendre l’intervention de l’accent circonflexe,
Qui en tête à tête met un terme à ce cirque si complexe.

Mardi 24/11/2020 : Adresse n°162

Jour de l’adresse d’Emmanuel Macron aux français. J’ai joué sur le double sens du mot. Je pense que le texte parle de lui-même… Bien qu’il puisse être interprété de différentes manières !

Ecoutez cette adresse, c’est un discours de précision,
Pendant que l’on s’engraisse, enregistrons nous les prévisions ?
Je sais que vous êtes des flèches, j’n’ai pas envie de juger,
Mais à trop tirer sur la corde, à jongler avec vos sujets,
Tout finira par s’effondrer, parce que l’humain chamboule tout,
C’est ce sur quoi on s’est fondé, et de la base découle tout,
Un numéro d’équilibriste, sur lequel je ne veux pas m’épancher,
A force de jouer les balances, c’est normal qu’on finisse par pencher,
Alors je reste aux aguets et je vous observe deviser,
Sans m’empêcher de penser que vos adresses ont deux visées.

Mercredi 25/11/2020 : Utilité n°163


On parle beaucoup d’utilité, pour justifier de la fermeture de tel ou tel lieux… Alors je me suis posé la question de la mienne, d’utilité.

Je ne revends pas d’avions, pas d’actions,
Je ne négocie ni argent, ni avoirs,
Je ne produis pas et je n’investis pas,
Pas plus que je ne façonne de mes mains,
Je suis de la cohorte des inutiles,
J’essaie de vous offrir des réactions,
Des sentiments, de transmettre des savoirs,
J’avance des idées, j’oeuvre à petit pas,
J’espère changer la donne pour demain,
Alors, de la sorte, serais-je utile ?

Jeudi 26/11/2020 : Pause n°164

Quand je vous dis que j’ai besoin de vacances… Néanmoins, j’aime beaucoup ce texte.

J’arrête; j’ai juste envie de figer le temps; attends,
C’est une fatigue passagère, j’entends, rien d’important,
A courir derrière la trotteuse, tu t’feras du mouron,
Même si tu la dépasses, tu tourneras jamais qu’en rond,
Je n’ai pas envie qu’le temps m’aiguille, je fuis hors du cadran,
Peu m’importe vos classements,  je sais que je n’ai pas d’rang,
Je ne joue pas contre la montre, je n’ai pas de faux airs, oh,
Moi, je remonte le compte pour y trouver l’instant zéro,
Alors j’écrirai des contes pour épuiser vos conjectures,
Avant je fais une pause; puis je rappuie sur lecture. 

Vendredi 27/11/2020 : Météo Matinale n°165

Je reste sur une thématique matinale, comme vendredi dernier !
Un texte que j’ai voulu imagé !
Petite explication sur le vers sur la chocolatine : j’ai imaginé que c’était un mot valise entre chocolat et piscine ! Pour le reste, je pense que les images parlent d’elles-mêmes. 

J’dévore un magazine aux pages feuilletées, une chronique météo,
Pour me marrer je bois la tasse dans laquelle je mets thé, eau,
Je me sers un grand bol d’air frais avec un nuage de lait,
Un tourbillon crémeux et des bourrasques de riz soufflé,
Je cueille des pétales de blé grillées au juste dorage,
Trempe mon éclair au café dans un verre de jus d’orage,
Secoue un courant ascendant, un soda, ça donne un chaud cola,
Plonge dans une chocolatine, c’est un bain au chocolat,
Je termine un bonhomme de flocons sous un blizzard d’avoine,
Fin de la chronique, de ce petit déj’ au temps idoine.


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Fais Dix Vers – Semaine 30

Opportunités gâchées,/ Résultat / Mauvais perdant / Triche / Bouteille à la mer

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Salut à les Rathuré·e·s ! (Oui, je recommence!)

Première nouvelle pour cette trentième semaine de Fais Dix Vers, le retour de la compilation vidéo. En un format simple, que j’ai le temps d’enregistrer et de monter le samedi matin (enfin il est déjà 13h15, mais c’est un détail.)

J’espère que vous apprécierez !

Une semaine dont je suis satisfait, j’aime bien les textes et la variété que je vous propose.

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 02/11/2020 : Opportunités gâchées n°146

Le thème m’a été proposé sur instagram. Il m’a tout de suite évoqué tant des trajectoires humaines que le monde du jeu et du casino… Il ne restait qu’à les faire se rencontrer !!

Petite clé de lecture : Lahire est le valet de cœur. La ire (l’ire, en bon français) est la colère. 

On nous disait qu’on faisait la paire, toi tu jouais la double paire,
L’amour est un casino… Si t’y rentres… T’y perds tes repères,
T’incarnais ma chance, mes opportunités, mon trèfle à quatre feuilles,
Tu m’as piqué d’un carreau au coeur… Pour mettre notre amour en deuil,
J’ai voulu trop attendre la suite, t’as voulu apprendre la fuite,
Tu me trouvais sûrement plus d’atout quand j’ai joué mon As Huit,
Tu t’en branlais de mon brelans d’brêles, toi t’avais déjà pris le pli,
De ce valet joli coeur… Lahire embusqué dans un repli,
Est-ce que le hasard m’a bazardé ? Le malheur m’attendait tapie,
Je me suis pris les pieds dedans, quand j’ai voulu ramasser le tapis.

Mardi 03/11/2020 : Résultat n°147

Un texte d’actualité, alors que les résultats des élections présidentielles américaines se font attendre…

Etats-Unis, 3 novembre, jour des élections,
On scrute le résultat avant la fin des opérations,
Ils multiplient les provocations, favorisent les divisions,
Les mêmes paient l’addition d’une politique sous tractation,
Pardonnez-moi si j’ai fait court, j’ai simplifié l’équation,
Difficile de rester sourd aux avis de toutes directions,
Les sons des sondés sont descendus dans les sondages,
Par des propositions rodées orientées lors des rodages,
Je ne me fais pas de fausses idées, c’est une guerre d’influence,
Mais j’espère que les urnes vidées feront place à l’alternance.

Mercredi 04/11/2020 : Mauvais perdant n°148


On est dans la suite de la thématique du mardi ! L’occasion d’évacuer un peu de mauvaise foi, ça fait toujours du bien !

Ok, c’est vrai, je le reconnais, t’as gagné,
Mais il était plus éloigné et bien plus haut mon panier,
Je sais, l’important c’est de participer,
Juste… Ma main a rippé et puis les dés étaient pipés,
J’suis pas dans l’abus, j’ai vu, tu m’as battu, mais…
J’venais de fumer et je crois bien que j’étais enrhumé,
Non, c’est pas que je cherche des excuses,
Seulement je l’ai vu ta ruse, moi je voulais juste qu’on s’amuse,
Bon, d’accord, franchement, t’as très bien joué,
Enfin, t’as eu beaucoup de chance, ça reste moi le plus doué.

Jeudi 05/11/2020 : Triche n°149

Bon, oui, voilà, j’ai profité des élections américaines pour trouver plus de la moitié des thèmes de ma semaine… Mais en vous proposant des interprétations différentes ! Ici, j’ai eu envie de vous proposer un récit sur ce thème…

Mathéo a hâte, aujourd’hui il va au théâtre,
Pour voir le spectacle de la grande Cléopâtre,
L’illustre illusionniste s’offre un dernier tour de piste,
Dans un univers d’onyx aux contours surréalistes,
L’enfant est sage comme une image devant la mage,
Il lui dit son âge et s’engage dans le sarcophage,
Il est ébahi, émerveillé, lorsque s’efface le rictus,
Mathéo est trahi, effrayé, d’avoir découvert l’astuce,
Il peste “la magie c’est de la triche, c’est du mensonge !”,
“Non, petit, la magie, c’est une porte vers les songes.”

Vendredi 06/11/2020 : Bouteille à la mer

Un thème inspiré par mon humeur du moment… Je vous laisse en faire ce que vous en avez envie !

Je pose ce texte comme une bouteille à la mer,
Je l’adresse au Monde; il n’a pas de destinataire,
Si je ne sais quelle brume en ouvrira la capsule,
Y glissera sa plume, en refermera l’opercule,
Qu’importe votre vocabulaire, votre grammaire,
N’y voyez que quelques vers que rien ne doit faire taire,
Il naviguera sous les vagues, passant d’encre en encre,
Abordera les poètes, les malins ou les cancres,
Je pose ce texte pour qu’en ces instants si amère,
Ecrire, ne soit plus un témoignage solitaire.


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Fais Dix Vers – Semaine 13

Vacances / Ennio Morricone / Paradigme / Réponse / Etat d’Urgence

Licence Creative Commons

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Une treizième semaine de Fais Dix Vers lors de laquelle je ne me suis autorisé aucun joker ! Je n’ai pris que des mots de l’actualité ou donné par vous sur instagram ! Pas de brouillon, pas de plan, pas d’impro, mais quelques textes dont je suis bien content ! Entre un hommage mardi, une petite histoire jeudi et quelques textes plus classiques les autres jours, j’espère que vous trouverez votre bonheur !

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 06/07/2020 : Vacances

Un texte simple pour marquer ce premier jour des « grandes » vacances…

Quitter son confort, ou aller en trouver un plus grand,
S’échapper de sa famille ou retrouver ses grand-parents,
Abandonner son quotidien, faire sauter tous ses repères,
Ou retourner comme tous les ans dans ce bon vieux repaire,
Aller chercher le grand air de quelques chaussures de randonnée,
Ou aller s’enfermer dans quelques barres tristement ordonnées,
Le temps des soirées en bord de piscine, trop arrosées,
D’un feu de camp sur une plage, de quelques verres de rosé,
A cette même fréquence, le retour de cette douce séquence,
Le voilà de nouveau, le temps de nos vacances.

Mardi 07/07/2020 : Ennio Morricone

Je ne suis pas à l’aise avec le genre de l’hommage, mais, pour une raison que j’ignore, j’avais envie de marquer le coup pour célébrer Ennio Morricone. Je sais qu’il n’a pas mis en musique que des westerns, mais… J’ai préféré jouer autour de cette thématique tout de même.

Hommage à celui qui mit sa patte sur le western spaghetti,
Qui de sa musique nous mit le grand ouest en appétit,
Un compositeur prolixe, travaillant avec diligence,
Accompagnant des histoires de justice et de vengeance,
Des saloons, des lassos, des silos, huit salauds,
Des locos, du cola, des alcoolos, une cavale au galop,
Le sifflement des trains et la symphonie des colts,
L’homme qui sème les notes, l’harmonie récolte,
De quelques mélodies, il restera pour le cinéma une icône,
So long, monsieur Ennio Morricone.

Mercredi 08/07/2020 : Paradigme

Paradigme… Un mot qui m’avait été proposé il y a quelques moments et qui est ressorti au gré d’une recherche de thème ! J’ai voulu concevoir ce texte comme une devinette, le « Je » n’est pas nécessairement moi qui parle…

Je crée des différences pour dynamiser la concurrence,
Je crois que le déséquilibre doit amener la congruence,
J’oppose les individus, les peuples et les nations,
La vie n’est qu’un jeu, il faut bien quelques éliminations,
Mon principe d’égalité est une base, pas une finalité,
Alors je pousse à son paroxysme la notion d’individualité,
La consommation, la croissance sont les clés de mon paradis,
Tout autre système sera tourné à la parodie,
Qui donc partage un tel paradigme ?
Nous sommes la réponse à cette énigme.

Jeudi 09/07/2020 : Réponse

Là encore, un mot qui m’a été proposé sur instagram ! Et qu’est-ce qui rime mieux avec « réponse » que Raiponce, cette princesse des contes de Grimm (et que l’on retrouve dans d’autres traditions) dont le prince prétendant perd la vue… Un détail oublié par les différentes adaptations !

Ma question résonne encore dans la salle,
Je me sens mal, pâle, banal et sale,
Dans la nef de cette tour, intime et discrète,
J’ai un genou à terre, pour nos amours si secrètes,
Un amant fou à lier qui croit aux contes de fées,
Me voilà pieds et poings liés, je m’en rends compte, de fait,
D’une idylle dont je ne garde qu’une aveugle confiance, et,
Je suis ligoté, l’oeil crevé, comme un con fiancé,
A mon pourquoi, je n’obtiendrai comme seule réponse,
Que les princesses se vengent, le châtiment de Raiponce.

Vendredi 10/07/2020 : Etat d’Urgence

Samedi, l’état d’urgence sanitaire prend fin… Un texte qui cache quelques « pépites » (c’est très prétentieux dit comme ça, mais ça pousse à les chercher ! )

Voilà qu’on siffle la fin de l’état d’urgence,
On persfile, il reste pourtant des tas d’urgence,
Parce que l’hôpital vit toujours sous perfusion,
Qu’on refuse de voir ce qu’il faut mettre pour que s’élève l’éducation,
Le climat actuel est-il si propice à l’écologie ?
Les réponses immobiles, liées aux sans logis,
Les histoires de vivre-ensemble qui continuent à diviser,
Les nations s’arment comme des sauvages en prétendant civiliser,
Pendant que les épidémies continuent d’avancer masquées,
Quand elles nous retomberons sur la tête, il faudra bien casquer.


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Fais Dix Vers – Semaine 12

Deuxième tour / Sérénité / Brouillon 2 / Groseille / Remaniement

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Une douzième semaine de Fais Dix Vers marquée par l’actualité politique avec un lundi sur le deuxième tour et un vendredi concernant le remaniement… Une semaine lors de laquelle j’ai encore pris beaucoup de plaisir à écrire, je me suis essayé à quelques exercices de style (lundi, mercredi, vendredi), raconté une petite histoire (jeudi) et tenté une forme un peu plus poétique (mardi)

Il est temps de (re)découvrir les textes de la semaine !

Lundi 29/06/2020 : Deuxième tour

Texte concept pour lequel j’ai eu envie de jouer autour de ce que l’expression deuxième tour peut signifier. Le plus dur a été de choisir parmi les possibilités, pour que ça ne fasse pas trop assemblage hétéroclite … Pas certain que ce soit une réussite sur ce point. Je pense que toutes les références sont compréhensibles !

Pâle, je blêmis quand aux échecs je suis mat si on me prend ma deuxième tour,
En manque de cardio, j’en suis au stade où je m’essouffle dès le deuxième tour,
Lassé, comme au monopoly alors qu’on commence seulement le deuxième tour,
Estomaqué, comme quand j’ai vu au JT cet avion souffler la deuxième tour,
Suréquipé, je ne fais que du traitement de texte, j’investis dans une deuxième tour,
Drôle de manège, quand le type de l’attraction t’offre direct un deuxième tour,
En manque de pot, déter, il va falloir que je m’achète un deuxième tour,
Sceptique comme Descartes, quand le magicien rate déjà son deuxième tour,
Ambitieux, je n’ai pas écrit de chanson mais je rêve déjà de mon deuxième tour,
Jusqu’au bout je me laisse surprendre, comme hier soir, les résultats du deuxième tour.

Mardi 30/06/2020 : Sérénité

Un texte plus poétique sur un thème proposé par l’un d’entre vous. Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à expliquer ici, simplement que j’ai pris énormément de plaisir à l’écrire et le slamer.

J’ai cru voir mon horizon être profané,
Quand enraciné, j’ai été pris de vertiges,
A attendre une floraison déjà fanée,
D’un amour calciné, découvrir de vertes tiges,
A vouloir vivre au cœur de chardons dardant
Des épines, plantes sur des charbons ardents,
J’ai étouffé les braises, pour enfin redescendre,
Creuser le nid d’une pousse d’éternité,
C’est là que dans le fertile terreau de nos cendres
J’y cueillerai les fruits de ma sérénité.

Mercredi 01/07/2020 : Brouillon 2

Un texte plaisir, qui permet de glisser quelques « punchline » et vers qui trainent sur des coins de feuille. J’essaie tout de même qu’il y ait une certaine cohérence dans le texte, tout en jouant sur le double-sens des mots…

J’écris sur du papier pour que mes textes se tiennent à carreau,
Mais je fais tellement de fautes que je ne saurais épeler Beccaro,
A squatter les bas de tableau, j’aurais dû finir en craie,
Mais j’ai ça dans la peau, comme si elle était encrée,
Et les brouillons s’accumulent, à croire que je les écris à la rame,
Je ne sais pas dans quoi j’embarque, dans le train-train de ma trame,
Je n’ai encore rien gagné, je ne serai peut-être jamais un primé,
Je ne suis pas dupe, je sais qu’être édité, ça a un prix, mais,
Je suis prêt à le payer à force d’écrire des billets,
Donc je m’enferme dans une pièce et je continue à babiller.

Jeudi 02/07/2020 : Groseille

Voilà qui me manquait, de raconter une petite histoire, le mot Groseille, un fruit de saison, donc d’actualité, en fut l’occasion ! Petite précision sur ce texte, la Groseille maquereau est une variété de groseille.

Une Groseille abandonnée, grelot grelottant, craignait de finir gelée,
La baie alla au poste de police derrière des ronces barbelées,
Elle passa la porte, dans le hall, elle sentit un parfum franc, boisé,
Le silence s’y engouffra, toute l’assistance, les agents, la toisaient,
Elle se dirigea, impressionnée, vers le comptoir, fit face à un Cassis,
Qui l’écouta, lui tendit avec dédain l’épais formulaire K 6,
Soudain, le fonctionnaire crut reconnaître un très recherché maquereau,
Pensant à la gloire, aux titres des journaux “Ce Cassis, notre Héros”;
Il sortit son revolver, se jeta sur elle, la plaqua contre un mur,
La Groseille, dans un dernier murmure, regretta son bosquet de mûres.

Vendredi 03/07/2020 : Remaniement

Un texte autour duquel je me suis posé beaucoup de question sur la manière dont je devais écrire les mots… Essayer de mettre en avant que le texte à un sens, ou plutôt mettre en avant les facéties autour de la danse : balai/ballet, roc/rock, sale ça/salsa

Jour de l’imprévu si bien chorégraphié,
Qui sur le clavier fait gigoter les doigts des greffiers,
Pour certains les coulisses, d’autres rentrent dans la danse,
On twittera à la surprise, pour d’autres c’était l’évidence,
Certains même se diront complètement emballés,
Quand d’autres auraient préféré assister à un vrai coup de balai,
Entracte, les rôles s’échangent, vient le temps du troc,
Face aux entorses, continuer, paraître solide comme un roc,
Échanges cordiaux entre celui qui vient, celui qui valsa,
Et ce curieux sentiment que c’est sale, ça…


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